Dossier 2: Risques infectieux et protection de l’organisme

Arnaud Bigerel, 23 ans, souffrait d'une grippe depuis plusieurs jours lorsque son état s'est brutalement dégradé, dimanche, vers midi. "Il crachait du sang. Nous avons appelé le 15, ils nous ont dit de lui donner du paracétamol codéiné. Mais trois quarts d'heure après le premier appel, il avait les lèvres bleues", a indiqué le frère de la victime, Anthony Bigerel.

Extrait du nouvel observateur,

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20130207.OBS8210/grippe-polemique-apres-la-mort-d-un-jeune-homme-a-nancy.html

Activité 1 :Les micro-organismes dans notre environnement

Les micro-organismes sont de plusieurs types, levures, bactéries, champignons et virus.

Certains d’entre eux sont pathogènes et sont responsables des grandes maladies infectieuses (peste, rougeole, tuberculose, grippe, mycchoses…). D’autres (la plupart) ne sont pas pathogènes. Certains d’entre eux sont utilisés par l’homme, pour faire le pain, les fromages, les yaourts le vinaigre…

Les micro-organismes sont de petite taille, le plus petit étant le virus.

Les micro-organismes sont très nombreux autour de nous et dans notre corps. Certains d’entre eux nous protègent contre les micro-organismes pathogènes, comme par exemple sur la peau ou dans l’intestin. (ex actimel).

Activité 2 : Les barrières contre l’infection

On rencontre des micro-organismes potentiellement pathogènes dans de nombreux milieux extérieurs : l’eau, l’air, les aliments, le sol…

Ces micro-organismes pourront arriver à notre contact, sans pour autant nous contaminer car la peau et les muqueuses jouent un rôle de barrière.

A la moindre plaie, les micro-organismes pourront pénétrer et nous infecter : c’est la contamination.

Ensuite les micro-organismes pourront se multiplier (grâce à la division cellulaire) dans l’organisme, c’est alors l’infection. 

Activité 3 : Les antibiotiques, découverte, usage et limites

Les antibiotiques découverts au début du XXème par Fleming, sont des produits très naturels : la pénicilline est un produit fabriqué par le champignon pénicillium, quand il est en cultivé à proximité de bactéries. De ce fait il empèche la bactérie de se développer. (les antibiotiques ne sont pas efficaces sur les virus).

Depuis, l’homme a appris à utiliser les antibiotiques, leur usage s’est multiplié, et on sait maintenant que les bactéries réagissent à l’usage des antibiotiques en développant des résistances. Il faut donc être prudent et en faire usage seulement si nécessaire. 

Notre participation aux rendez-vous de la science. 

Activité 4: : une réponse rapide à l’infection : la phagocytose

vidéo:

schématisation

http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0064-2

Quand un organisme est infecté les macrophages passent en revue les éléments étrangers et les exterminent :

Tout d’abord les cellules phagocytaires se fixent aux éléments étrangers, puis elles les entourent, et les internalisent. Enfin elles les détruisent en les digérant à l’aide de nombreuses enzymes : c’est la phagocytose.

Après digestion, les phagocytes externalisent à leur surface certaines particules étrangères nommées antigènes.

Ces particules permettront d’informer les autres globules blancs de la présence de cet élément étranger.

Activité 5 : une réponse différée, la sécrétion d’anticorps

Après l’infection, le système immunitaire se met en marche : les ganglions gonflent. Les lymphocytes B fabriquent des anticorps spécifiques de l’infection. Les anticorps vont s’agréger aux antigènes circulants. Les phagocytes ont pour rôle de détruire ces agrégats. Quand les agents pathogènes sont de virus, ce ne sont plus les lymphocytes B qui agissent, mais les lymphocytes T :ils détectent la cellule infectée, s’y collent grâce à des anticorps de surface et injectent dans la cellule infectée un cocktail enzymatique qui va désintégrer la cellule infectée.

expérience

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